Le Togo persévère dans sa politique destinée à l’amélioration du climat des affaires. Après les multiples réformes qui l’ont propulsé au sommet du dernier classement Doing Business, le pays annonce des mesures d’incitations fiscales pour les entreprises inscrites au Centre de Gestion Agréé (CGA) afin de favoriser la création d’entreprises et par la même occasion, le développement de l’entrepreneuriat national. Quelles sont ces mesures ?
Depuis 2018, le gouvernement accorde des avantages fiscaux aux entreprises inscrites sous le régime de la Taxe professionnelle unique (TPU) ainsi qu’aux entreprises inscrites sous le régime réel. Par conséquent, les entreprises ou personnes morales, inscrits à la taxe et au régime précité, bénéficient d’une réduction de 30% de la Taxe professionnelle unique (TPU) due de la première à la troisième année ainsi qu’une réduction de 15% de la même taxe due la quatrième et cinquième année. Toutefois, les prélèvements de droit commun de la Taxe professionnelle unique ne commencent réellement qu’à partir de la sixième année d’exercice.
Deuxième grande mesure d’incitations fiscales pour les entreprises
De surcroit, l’Etat togolais a mis en place des incitations fiscales pour les entreprises inscrites au Centre de gestion agréé dont le chiffre d’affaires est compris entre 30.000.000 et 60.000.000 de francs CFA. Dans les détails, une réduction de 50% de la taxe professionnelle est accordée aux entreprises de la première à la troisième année ainsi qu’une nette réduction de 30% de l’impôt sur le revenu qui est accordée de la première à la troisième année. Au même moment, une réduction de 20% de l’impôt minimum forfaitaire dû est accordée aux entreprises la deuxième et troisième année. En outre, dans la quatrième et cinquième année, une réduction de 30% de la taxe professionnelle est offerte aux entreprises tandis que pour l’impôt sur le revenu dû, une réduction de 15% de l’impôt est octroyée la quatrième et cinquième année.
Enfin, une réduction de 10% de l’impôt minimum forfaitaire dû est accordée la quatrième et cinquième année. Il va sans dire que le Togo s’est lancé dans un vaste chantier de réformes qui devraient très prochainement booster son économie nationale, consolider davantage son climat des affaires. Pour la population (les jeunes entrepreneurs en l’occurrence) qui a longtemps guetté ces opportunités, il ne fait aucun doute qu’elle saisira cette chance pour son épanouissement social. Il y va de l’intérêt du pays.