Echanges entre Victoire Tomegah-Dogbé et le FMI sur la nouvelle feuille de route du gouvernement togolais

0
124
FMI victoire tomegah dogbe

Fraîchement nommée à la tête de l’exécutif togolais, le Premier ministre Victoire Tomegah-Dogbé a reçu, vendredi 16 octobre 2020, le Représentant Résident du FMI au Togo, M. Sampawendé Jules Tapsoba. Ces premiers échanges ont porté sur la nouvelle feuille de route du gouvernement, ainsi que sur ses axes prioritaires. Plus de détails sur le sujet dans la suite de cet article.

Objectif : accompagner le gouvernement togolais dans l’atteinte de ses objectifs

C’est l’objectif affiché du Représentant Résident du FMI au Togo, M. Sampawendé Jules Tapsoba. A l’issue de sa rencontre avec le Premier ministre togolais, Mme Victoire Tomegah-Dogbé, M. Tapsoba a déclaré : « Nous sommes aussi venus pour échanger, apprendre et prendre des conseils par rapport à la nouvelle feuille de route et les différentes priorités afin de voir comment nous pouvons accompagner efficacement le gouvernement togolais dans l’atteinte de ses objectifs ».

Feuille de route 2020 – 2025 : trois principales orientations

La feuille de route stratégique du nouveau quinquennat 2020 – 2025 a fait l’objet d’un séminaire gouvernemental plus tôt dans la semaine, les lundi et mardi derniers. Celle-ci s’articule autour de trois axes principaux, notamment le renforcement de l’inclusion et l’harmonie sociales, la consolidation de la paix, et la dynamisation de la création d’emplois au pays. Des objectifs ambitieux, que l’exécutif togolais compte bien atteindre lors du prochain quinquennat.

Rappelons que c’est sous l’impulsion du FMI que le Togo a réussi à remettre les pendules à l’heure eu égard à sa dette, grâce à une batterie de mesures et de réformes dans les finances publiques. Il faut savoir que la dette publique du pays avait dépassé le plafond symbolique des 70%, atteignant plus de 82%. Heureusement, elle a été ramenée sous la barre de la moyenne communautaire, à coups d’efforts d’assainissement. Elle est même descendue à 51% grâce aux effets du rebasage, un mécanisme qui a été suivi de près par le FMI, en sa qualité de partenaire technique du pays.